1. Les data dont vous auriez besoin sont déjà là (non ?)

Beaucoup de nos gestes et mots sont enregistrés. Beaucoup, aussi, de ce que font machines et ordinateurs. Ces enregistrements — les data — s’accumulent, prennent une place croissante.

Le monde se datifie.

Les data augmentent en volume, avec le flux des calculs informatiques et avec le temps accumulé ; et aussi, elles prennent une place croissante dans nos représentations du monde, nos métiers, notre imaginaire. Les recherches Google sur « data » augmentent depuis 2012 plus que d’autres relatives à l’informatique ou au monde réel.

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graphique de la fréquence du mot data dans les recherches google.

Déjà en 1984, Dorothy Smith notait :

« Nos vies infusent dans un processus d’inscription, de production de traces imprimées ou écrites, de réutilisation de ces traces ».

Elle parlait de traces écrites ; mais nous laissions déjà bien d’autres traces sur des supports « analogiques », matériels :

  • Le passage d’une voiture devant un radar laissait… (je laisse les GenX et boomers compléter !)
  • Le tir d'une balle sur une cible…
  • Une discussion entre enquêteur et personne interrogée…

Depuis, les supports numériques sont devenus quasi-gratuits, et accessibles de quasiment partout. Les traces que nous laissons sont devenues essentiellement numériques. Donc aisément reproductibles, transmissibles, accessibles.

Quel que soit le sujet qui vous intéresse, il y a sans doute déjà quelque part, accessibles ou presque, des data qui le concernent.

► Chaque point est repris d’un post LinkedIn, dont le lien figure en bas de page. Certains sont suivis d’une discussion instructive, tous en tout cas accueillent vos commentaires, questions ou suggestions !